L’exposition Creatura revient sur l’ensemble du travail de Marie Louise Sorbac. Nous vous donnons 5 bonnes raisons de courir voir cette exposition rayonnante et intimiste, qui se prolonge jusqu’au dimanche 18 février 2018 dans le salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Levallois-Perret.
1. Un espace singulier et une scénographie travaillée.
Avec ses dorures et ses fresques, le salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Levallois rend honneur au travail de Marie Louise Sorbac. Les œuvres sont sublimées et dialoguent aisément avec l’histoire du lieu.
En pénétrant dans l’espace, on se retrouve encerclé par les animaux de bronze qui sont pour l’artiste des représentations de ses sentiments intérieurs. Le manchot Patagonia – un clin d’œil à ses origines argentines – occupe dans cet ensemble une place centrale.
En s’éloignant de ce centre, on se rapproche de ses émotions exacerbées représentées par ses sculptures brutes, faites de différents matériaux de récupération.
« Les lignes ne s’arrêtent pas à la matière, les lignes continuent en fait, c’est comme si elles étaient dans l’espace, c’est comme si elles dansaient dans l’espace, c’est comme si elles se croisaient quelque part. » Marie Louise Sorbac
On peut contempler ces sculptures sous tous les angles : il y a des perspectives qui se perdent, qui se croisent, qui partent dans l’infini, dans l’espace. Une expérience à faire sans attendre.
2. Les Absolues : une collection animalière emplie de bienveillance.
Cette collection animalière allie la pureté des lignes et la douceur du bronze.
Des animaux comme Valentin, Rosa ou encore la lionne Serena – puissante, belle, posée, bienveillante, aimante, très sensuelle aussi – occupent l’espace et nous couvent d’une attention toute particulière.
3. Les formes dansantes des « Variations », des « Contemporains » et des « Origines »
4. Une artiste qui se raconte
A travers ce bestiaire, ce n’est pas seulement un travail technique irréprochable qui nous est donné à voir. C’est aussi l’intimité de l’artiste qui, au travers de ses animaux, nous offre une part d’elle-même. Une représentation de ses émotions profondes, celles qu’on ne dévoile pas.
« C’est aussi ma partie animale qui s’exprime, je pense que j’ai une grande partie animale en moi et je l’honore en lui donnant vie dans mes animaux. » Marie Louise Sorbac
Inka devient une extériorisation de l’artiste, l’assimilant à une divinité veillant sur les animaux qui parfois semblent extrêmement fragiles. Avec leur corps élancé, Mme G. de Cavagnac ou tara s’élèvent mais ne s’effondrent pas. Les veilleurs Kim et Chaka surveillent pour leur part les allers et venues des visiteurs. Enfin, Trinidad guette avec bienveillance les animaux de l’exposition.
5. Un travail récompensé.
En février 2013, Marie-Louise Sorbac remporte le Premier prix de la ville de Boulogne Billancourt avec « Origine » pour le Concours « Talents Boulonnais ». Deux ans plus tard, en décembre 2015, elle est Lauréate du prix « François Pompon » au Salon National des Beaux-Arts pour les œuvres Prosper et Paloma que vous retrouverez ici sur le site. Et tout récemment, en novembre 2017, elle reçoit la Médaille d’argent « Animal Art » à Paris pour l’ensemble de son travail animalier.
Cette exposition est une occasion exceptionnelle de voir ces œuvres dans toute leur matérialité.
Exposition Creatura
du 27 janvier au 18 Février 2018
Entrée libre de 10h à 18h
Hôtel de Ville – Salon d’honneur
Place de La République – 92300 Levallois