Du 4 au 8 mai se tient pour la 3ème fois au Grand Palais la Biennale Internationale des métiers d’arts : Révélations. C’est une multitude de communautés hétéroclites qui se retrouvent sous la nef monumentale pour présenter leurs travaux.
Révélations a été créé par Ateliers d’Art de France pour l’ensemble des professionnels du secteur des métiers d’art et de la création. Près de 400 exposants sont répartis sur 180 stands.
Ici, le ton est au dialogue. En effet, entre les allées aérées et les stands au design simple et élégant se côtoient des artisans–créateurs, des designers, des galeries, des manufactures d’art, des fondations, etc. On trouve aussi bien de la joaillerie, que du mobilier d’art mais également un grand nombre de créations originales dénuées de toute fonctionnalité. C’est pour découvrir ces savoir-faire d’exception mis au service d’une recherche esthétique que nous nous sommes rendus à la biennale. Frédérique Domergue, artiste que nous représentons, s’y trouvait également.
Voici un aperçu de ce que nous avons pu voir et apprécier.
Le stand de Frédérique Domergue à la biennale.
Parmis les vases, amphores, coupelles et autres récipients, on trouve beaucoup de créations en céramique, en porcelaine, en terre ou en grès émaillé. Souvent des formes abstraites, des effets de texture ou des semblants d’objets dont la fonctionnalité a été retiré.
De gauche à droite, Modern Remains Wetness de Kouzo Takeuchi, Blue 14-04 de Osamu Kojima et Moshikashitara 2 de Tomomi Tanaka.
Sans Titre de Kristin McKirdy
Fou du roi de Fabienne Withofs
Offrandes n°1 de Caroline Schmoll
Cette sculpture de Daphne CORREGAN, devenue l’emblème de cette édition 2017 de la biennale « Révélations », illustre très bien cette volonté de détourner les objets, d’établir un dialogue entre les techniques d’artisanat d’art et la création contemporaine.
On trouve également d’autres types de sculptures parfois plus figuratives, des formes, des animaux etc. Les artistes travaillent la texture, la matière, ils utilisent des objets ou des outils du quotidien.
Sculpture de Quentin Garel.
Sculptures/Installations de Mylinh Nguyen.
Le stand et les sculptures de Olivier Mallemouche
Tiger Skin Hat III de Lin Yu Si
On trouve également des choses originales comme ces séries de masques. Beaucoup d’artistes comme Elie Hirsh ont une pratique double. D’un côté un travail, une pratique artisanale et de l’autre, des créations contemporaines qui en découlent.
Série de masques de Elie Hirsch.
On tombe tout de même sur des créations résoluments contemporaines qui démontrent bien la diversité et la richesse de cette biennale.
In-Ondes de Mathilde Caylou.
Sculptures de Martine Polisset.
Mecanica Aptica de Cristian Salineros.