Salon de Montrouge 2017 : un aperçu en images

Du 27 avril au 24 mai 2017 le Beffroi accueille le fameux « Salon de Montrouge », évènement incoutournable pour découvrir les nouveaux talents de la scène artistique émergente.

Depuis déjà 60 ans, le salon de Montrouge ne cesse de soutenir et promouvoir la jeune création artistique contemporaine. Pour cette 62ème édition, Ami Barak, ancien directeur du FRAC Languedoc-Roussillon, et Marie Gautier, ont sélectionné 53 artistes internationaux parmi plus de 3 000 propositions.

 

Installations, sculptures, photographies, peintures, vidéos… Nous avons eu le plaisir de découvrir et parcourir cette riche exposition. Voici ce que nous avons retenu :

 

Cat Fenwick « Between Two Stools » (2015); faîence et pin.

L’installation de cette artiste d’origine britannique évoque l’arc-boutant, élément d’architecture permettant de renforcer la structure d’un édifice. Ici, on a plutôt une impression d’équilibre fragile entre la force du bois et la vulnérabilité de la faïence.

 

Constance Sorel « Ciel de traine » (2016); photographies.

Ici, un ciel bleu photographié une seule fois mais tiré par 20 imprimantes différentes. 20 comme le nombre de cigarettes d’un paquet de Gauloises au bleu tout autant azur. Le même ciel, la même cigarette, pourtant la sensation n’est jamais la même.

 

 

Suzanne Husky « Noble Pastorale » (2016-2017); tapisserie.

Directement inspirée de « La Dame à la Licorne », une tapisserie du XVIème siècle, l’œuvre de cette jeune artiste américaine confronte ici la nature riche et luxuriante, celle du décor de « La Dame à la Licorne », à des préoccupations contemporaines, politiques et écologiques, incarnées par cet activiste barrant la route à un engin d’agriculture.

 

Hélène Bellenger « Sans titre (Posters) » (2016); posters.

Dans cette œuvre, l’artiste transforme l’objet de décoration le plus trivial qu’il puisse exister – des posters de paysages exotiques sous un soleil couchant – en une installation originale où se dressent ces tubes de papier glacé roulé. On pourrait presque penser aux sculptures de Guy de Rougemont…

 

Lucie Planty « Spéciemen » (2016)

Un hommage aux « stacks » de Donald Judd ? Ici, l’artiste parisienne dispose au mur des boites en plastique transparent renfermant chacune un livre au format et au volume différent. La particularité de ces reproductions réside dans le fait que le texte n’a pas été imprimé : seules les images de ces manuels pratiques trônent au milieu de ces pages blanches. Privées de leur contexte, ces illustrations deviennent des énigmes…

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